le 28 novembre, la fédération du parti socialiste diffuse un communiqué de presse indiquant qu’elle met sous tutelle la section de Vénissieux et qu’elle m’interdit de participer au débat entre les candidats à l’élection du premier des socialistes pour l’élection métropolitaine.
Hier, mon avocat conteste point par point la décision qui aurait été prise et menace la fédération d’un référé heure par heure si le parti ne met pas à disposition de chaque section des bulletins de vote à mon nom.
Hier soir, à 23H00 !, la direction nationale du parti décide tout simplement de suspendre le vote qui aurait du intervenir ce soir…
La fédération qui m’a menacé de mise sous tutelle a elle même été mise sous tutelle de la direction nationale !
Cet épisode pourrait être comique s’il n’était pas significatif de l’état de décrépitude dans lequel mon parti s’est placé.
Incapable de conduire un débat interne, incapable de respecter ses statuts, incapable d’organiser une élection…
La raison de cette situation est selon moi assez simple : ce n’est pas le projet qui compte, mais les alliances qu’on peut nouer avec tel ou tel parti pour conserver, coute que coute, des collectivités et des mandats.
Le fait que le premier secrétaire de la fédération soit aussi élu et candidat à sa succession à Villeurbanne explique aussi bien des décisions et des circonvolutions. Comment les militants pourraient ils faire confiance à une personne qui est de fait juge et partie ?
Je croyais sincèrement que notre parti avait touché le fond et ne pourrait que rebondir. Ces derniers événements montrent qu’il n’en est rien et que nous pouvons encore tous couler…