Faire de la politique, c’est souvent faire des choix. Parfois, ils sont difficiles, parfois, ils vous coutent et parfois ils s’imposent à vous naturellement.
J’ai fait le choix de rejoindre l’équipe de Yves Blein. C’est une décision que je me devais de prendre tant je ressens fortement la nécessité de proposer enfin, une alternative crédible et constructive à Vénissieux.
C’est un choix qui part d’un constat implacable : Depuis 85 ans, notre Ville est gérée par le parti communiste, nous ne pouvons nier certaines avancées, mais, force est de constater que depuis quelques années notre ville s enfonce dans une dérive de plus en plus intolérable pour les habitants.
Vénissieux est placée au 100 ème rang des villes les plus pauvres de France.
Cela fait plus de 15 ans que je milite activement, 6 ans que je suis dans une opposition résolue et déterminée face à cette équipe municipale.
6 ans d’engagement, de combats, de propositions, 6 ans sur le terrain, au contact permanent des vénissians. 6 ans que je me bats pour que, en matière de sécurité, d’éducation, d’aménagement, ma ville, Notre Ville soit enfin traitée comme elle le mérite.
Et aujourd’hui, pour d’obscure raisons électorales, il aurait fallu abandonner ce combat, suivre aveuglement les consignes du PS et accepter de s’effacer au profit du PC ?
Toutes ces années dans une opposition résolue, pour finalement s’allier à ceux que l’on a combattu ?
Quelle est la cohérence et la logique d’un parti qui, à Grenoble, soutient le candidat « LREM » et qui, ici à Vénissieux soutient le PCF ?
On m’a expliqué les règles subtiles des alliances, on m’a dit qu’il fallait à tout prix « sauver Villeurbanne » et pour ça, sacrifier sans états d’âme Vénissieux par le biais d’une alliance parfaitement illogique.
Mais notre ville n’est pas une variable d’ajustement et les électeurs ne sont pas à vendre. Leurs voix ne sont pas des cartes que l’on se redistribue en fonction des combines et des ambitions personnelles.
Ces magouilles politiciennes sont indignes et justifient en partie le désintérêt des électeurs pour la politique.
J’ai donc fait le choix de rejoindre une équipe 100 % locale, ancrée dans notre territoire, et issue de plusieurs sensibilités politiques différentes.
J’ai fait le choix de la diversité et du rassemblement, bien au-delà des étiquettes et des partis. Notre point commun est l’attachement à notre ville et notre désir de donner enfin à Vénissieux un nouvel élan.
Je suis fier d’avoir fait le choix d’un projet qui nous offre la possibilité de vivre tranquillement et plus sereinement dans nos quartiers, parce que la sécurité est au cœur des préoccupations de tous les vénissians.
Je suis heureux d’avoir choisi un programme audacieux en termes de politique du logement. Parce qu’il faut arrêter cette course folle vers le toujours « plus » de logements et se consacrer, enfin au « mieux » vivre. Parce que la rénovation de nos habitats, parce que la propreté et l’entretien de notre ville font partis des sujets prioritaires, de même que l’éducation, l’accueil des jeunes enfants, les activités périscolaires, la solidarité…
Entre l’immobilisme, la répétition frénétique des mêmes erreurs et une chance de faire enfin, avancer notre ville, je n’ai pas hésité. Et chaque jour, sur le terrain, je mesure combien j’ai bien fait de vous écouter, amis vénissians, vous qui nous avez demandé inlassablement de nous rassembler. C’est fait. Nous sommes ensemble.
J’ai fait mon choix.
Ce sera Vous. Ce sera Nous, Vénissieux.